De nombreuses recherches ont été effectuées éclairant les effets réels des substituts nicotiniques. Ceux-ci peuvent être une véritable aide en période de sevrage, surtout pour les fumeurs réguliers et chroniques.

L’addiction à la nicotine peut être diminuée progressivement, aidant incontestablement l’ancien fumeur à résister à sa dépendance. Ils atténuent les symptômes de sevrage sans vous faire avaler les produits toxiques tels que le goudron, le monoxyde de carbone ou encore les gaz irritants de la fumée.

Plus d’une centaine d’études a démontré que les substituts doublent vos chances d’arrêter de fumer, comparés à un placebo par exemple.

Par ailleurs, même si les substituts ne remplacent pas l’objet cigarette, cigare, pipe, etc, en fonction du type de substituts, vous pourrez troquer cette habitude par une autre (comme les chewing-gums par exemple).

Voici une liste non-exhaustive des substituts les plus communément consommés :

  • Patch : il s’applique à même la peau et diffuse la quantité nicotinique choisie tout au long de la journée. C’est une aide efficace puisqu’il diminue les symptômes du manque pouvant provoquer stress, prise de poids, angoisse ou encore les difficultés de concentration.
    Côté inconvénients voici quelques effets indésirables : démangeaisons où le patch est collé, modification du sommeil, possibles étourdissements.

 

  • Chewing-gum : les avantages du chewing-gum sont nombreux. Il est prouvé scientifiquement qu’il diminue le risque de prise de poids. Il réduit rapidement l’irritabilité et l’envie de fumer. Aussi, le geste chewing-gum, bien dosé, peut remplacer le geste cigarette puisque c’est un objet qu’on consomme momentanément. Côté inconvénients, on peut constater une irritation de la bouche, des brûlures d’estomac ou encore des troubles digestifs légers. Certaines personnes observent l’apparition de céphalées.

 

  •  Comprimés : comme le chewing-gum, le comprimé réduit l’irritabilité et comble le manque de nicotine. Son format discret permet d’associer une pause, un moment, à la prise de l’objet-comprimé. Le côté rituel peut également aider le fumeur d’habitude pour qui le geste est aussi difficile à arrêter que le manque de nicotine. Côté inconvénients, les comprimés peuvent sembler désagréables au goût pour certaines personnes, pour d’autres provoquer des hoquets persistants, des aphtes ou encore des irritations de la gorge.

 

  • Inhalateur : il s’agit d’un dispositif médical qui ressemble à une cigarette en plastique. Il ne contient ni goudron ni toutes les substances toxiques contenues dans la fumée. Contrairement à la vapoteuse, c’est une médication pour vous aider à arrêter de fumer et non une nouvelle façon de fumer. Il soulage les envies de fumer passagères, permet de se passer de tabac dans des moments particuliers (transports, lieux clos), réduit les symptômes liés à l’arrêt du tabagisme comme les autres substituts (stress, prise de poids, etc.). Les inconvénients se mesurent principalement en terme de prix, puisque c’est l’un des substituts les plus chers. Il demande également une gestion rigoureuse entre les cartouches neuves et usagées.

Vous l’aurez compris, de nombreuses solutions peuvent vous aider et vous accompagner dans votre arrêt du tabagisme. Ces aides augmentent grandement vos chances de réussite et nous vous invitons à les essayer. Assurez-vous seulement de toujours respecter une posologie adaptée à vos besoins réels.